Terrible accident de la route à Servon sur la Francilienne. Trois enfants sont décédés et leur mère a été gravement blessée à bord de leur SUV. Alors qu’une mère de famille et ses trois enfants roulaient à bord de leur SUV, la voiture est allée s’encastrer dans la pile d’un pont de la Francilienne. L’accident, d’une extrême violence a causé la mort des enfants et la mère en est ressortie gravement blessée. Un événement plus que tragique pour cette famille presque entièrement décimée. Le lundi 11 mars, un SUV Mercedes s’est encastré sous un pont, sur son pilier pour être exact. Le drame, qui a causé la mort de trois enfants, s’est déroulé sur la Francilienne. Aux alentours de 18h30, sur la N 104 extérieure à Sevron, trois membres d’une même famille ont perdu la vie. Il s’agit des trois enfants dont un en bas âge. La mère a été évacuée dans un état grave. UNE MÈRE PERD SES ENFANTS DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE Polytraumatisée, elle a été emmenée par le Samu vers l’hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne. Son pronostic vital était engagé. Un hélicoptère avait été envoyé sur les lieux, mais les victimes ont fini par être transportées par voiture. À commencer par un petit garçon de cinq ans qui est décédé sur le coup. Il était accompagné de sa grande sœur et d’un nourrisson. Ces derniers ont été évacués en urgence à l’hôpital de Necker spécialisé dans la médecine infantile. Ils sont tous les deux décédés des suites de leurs blessures. Ils avaient respectivement dix ans et deux mois. Dans ce drame absolu où une famille entière a quasiment été décimée, le conducteur du véhicule en est ressorti indemne. Il s’agit du père de famille qui a, apparemment, perdu le contrôle de son véhicule. Dimanche soir, la famille était sur le chemin du retour à bord de leur Mercedes GLA. Ils habitent le secteur de Claye-Souilly dans le département du 77. L’accident est survenu sur une ligne droite, ce qui fait s’interroger la police sur les circonstances. Comment le SUV a-t-il pu s’encastrer dans la pile du pont ? Une piste est privilégiée. LA THÈSE DE L’ENDORMISSEMENT PRIVILÉGIÉE Cette portion de la Francilienne est limitée à 110 km/h. D’après des témoins de la scène, la voiture transportant la famille roulait à une vitesse tout à fait convenable. La Compagnie Autoroutière de l’Est francilien doit déterminer les raisons de ce terrible accident de la route. Une enquête est en cours pour déterminer la responsabilité ou non du conducteur. La piste privilégiée à ce jour serait l’endormissement du père de famille. D’après ses analyses, il n’aurait pas consommé d’alcool ou de stupéfiants au moment du drame. Le nombre de décès sur la route pour cause d’endormissement fait froid dans le dos. Ces deux parents auront besoin de courage pour surmonter l’insurmontable.